jeudi 4 mars 2021
Francis Cabrel - Peuple des fontaines (Clip officiel)
J'ai confié ma peine au peuple des fontaines
pour qu'un jour tu reviennes te pendre à mon bras.
Dimanche et semaine ne sont qu'une chaîne
de ces jours gris qui n'en finissent pas.
Des rues où je traîne toujours, toujours
toujours me reviennent ces instants trop courts.
Le Rhône, ou la Seine, Rimbaud ou Verlaine
rien ne m'en consolera.
Princеs et souveraines, simplеs comédiennes,
comme des dizaines d'amants maladroits
ont gravé les mêmes stupides rengaines,
les mêmes soupirs aux mêmes endroits.
Des rues où je traîne toujours, toujours
toujours me reviennent ces instants trop courts.
Les seules qui comprennent qui sachent où ça mène
fontaines, dites-moi…
Vous qui en avez tant écouté,
vous qui ne sauriez pas mentir:
est-ce qu'elles savent pardonner, ces belles pour qui l'on respire?
Les avez-vous vues s'approcher
penchées sur vos reflets saphir
Dire qu'on peut tout recommencer: cherchez bien dans vos souvenirs
Cherchez bien
J'ai confié ma peine au peuple des fontaines.
Pour qu'un jour me revienne le bruit de tes pas
je donnerais tout Göttingen
toutes les Suzanne de Cohen.
Pour ce jour béni d’où tu me reviendras
je donnerais tout Göttingen,
toutes les Suzanne de Cohen,
pour ce jour béni où tu me reviendras.